Et si on écrit

Article : Et si on écrit
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23/10/2014

Et si on écrit

Crédit photo : www.cndp.fr
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Au niveau du cycle secondaire des professeurs de lettre encourageaient toujours, mes camarades et moi, à  consacrer un moment de la journée pour écrire, surtout le soir. À cette époque nous étions libres d’écrire sur des sujets qui nous intéressent, qui nous tracassent ou que nous sommes tout simplement incapable d’appréhender l’essence. Nos souhaits personnels, en ce qui a trait à notre avenir, celui du pays constituaient les principaux libellés de cet exercice académique. Cette pratique d’écriture était une façon pour nous aider à mieux structurer notre pensée.

« Je veux écrire pour être avec les autres. Ceux j’ai connu. Ce que je vais connaître. Ceux que je ne connaîtrai jamais. Je veux écrire pour être meilleur humain. Pour éviter la disgrâce ». A déclaré Richard Bohringer.

Au fil des années j’ai gardé ce principe. Et à mon premier entré à la faculté en 2009, je me suis rendu compte que cette nécessité d’écrire y était aussi de mise. À la différence, le niveau facultaire réclame une certaine rigidité qui priorise la logique de recherche et d’objectivité. Bien que celle-ci n’empêche pas une touche personnelle quand il faut se positionner.

Un soir, lors de ma première année d’étude en « Communication Sociale », en relisant mes cahiers de notes personnelles en secondaire je ne pouvais m’empêcher de rire de ce qu’il y avait comme contenu. Du coup je me sentais en train de revivre tous les bons moments de mon adolescence. J’ai  même retrouvé  les noms des filles qui ne me laissaient pas indifférent. À travers mes écrits j’ai décrit  mes inoubliables amis et j’ai raconté mes merveilleuses journées passées avec eux. Que de bons souvenirs !!!

Apres avoir lu et relu ces vielles pages datées de cinq ans, j’ai réalisé l’importance de ce que je faisais  et  le besoin de recommencer à écrire activement dans la même lignée d’avant et même plus profonde. À raconter mes expériences. Question de mémoire, de souvenir et de mise au point. C’est ainsi que j’ai repris le plaisir à écrire tout ce dont je ne pouvais confier à personne. À partir de cet exercice libre je me sentais moi-même. J’exprimais mes idées dans la mesure que je pouvais, c’est à dire sans contrainte. Et à chaque fois que je relis mes papiers j’apprends à me connaitre d’avantage.

Ecrire c’est un excellent moyen de communiquer avec un public, d’informer des personnes sur une préoccupation, un simple sujet ou un sujet nécessitant  d’être traité  par des recherches approfondies.

C’est toujours une grande fierté de savoir qu’il y a des gens qui lisent et critiquent nos écrits, même quand je ne laissais pas lire ce que j’écrivais dans mes cahiers. Peut-être je ne me sentais pas prêt  pour une telle démarche. Le suis-je aujourd’hui ? Je peux dire oui. Et pour faire passer notre opinion on doit organiser notre pensée. Une attitude qui nous permettra d’affronter les critiques. Avant tout il faut apprendre des autres.

Egalement il faut rappeler que tout processus d’écriture commence généralement par la lecture comme l’a dit l’immortel Dany Laferrière : « un écrivain c’est d’abord celui qui sait lire ». Donc le premier pas sur cette route c’est de consacrer  plus de temps à la lecture.

 « Il faut écrire comme on parle ». Voltaire

Ecrire lie plusieurs générations grâce à des choses que les hommes de l’époque antérieure ont écrites et laissent pour les générations d’avenir. Il nous permet de faire connaissance à diverses autres cultures et garanti sans doute aucune l’existence de tout un peuple

Ce procédé qui vitalise notre pensée crée une existence fictive, mais forte entre notre passé et le présent. Il nous permet de réconcilier avec notre âme  et de créer une paix intérieure. Car on vit mieux quand on s’exprime, surtout à l’écrit. En outre, il est toujours plus facile d’exprimer par le biais de l’écriture  les choses qui sont jugées difficiles à dire.

 

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